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Redha Artiste peintre
10 février 2008

Nouvelle serie de tableau

redha

Photo prise tout à l'heure avec ma web cam


Avant hier, je me suis remis à peindre après un arrêt de plusieurs mois. Même si j’ai réussi à vendre bon nombre de tableaux cet année ( pratiquement que des copies de maîtres et très peu d'originaux), j’ai chercher un autre travail cet été. D’habitude, je n’ai qu’à envoyer mon cv à quelques boîtes de communication pour trouver un boulot de graphiste. Mais le métier de graphiste ne rapporte plus rien. Tout le monde est devenu graphiste. Les boîtes de communication l’ont compris, alors elles ont baissé les salaires. La plupart des graphistes travaillent aujourd’hui pour le SMIG, c’est à dire le salaire d’un gardien. En économie, on appelle cela « dominer par le bas » en cassant les prix. C’est une stratégie que pratiquent par exemple beaucoup les immigrés qui se rendent en Europe.

Cet année, j’ai bossé pour un comptable. Ce type m’a escroquéen me payant juste le tiers du salaire convenu. Ça reste tout de même une bonne sommes avec laquelle je me suis acheté pas mal de matériel de peinture.
Je n’ai pas arrêté pour autant mes activités artistiques. J’ai dessiné tous les sujets que je vais reproduire sur toile au cour de l’année 2008.

J’ai eu une mauvaise surprise car j’ai oublié de nétoyer mes pinceaux il y a deux mois avant de les ranger. Je me suis contenté de les plonger dans un récipient rempli d’eau. Les pinceaux des peintres sont faits de matière organique, le poil du porc. L’eau du récipient est par conséquent devenue comme celle des égouts. J’ai du les mettre dans un autre récipient remplie d’eau mélangée à une forte proportion d’eau de Javel car celle ci dissout la matière organique. Beaucoup sont à jeter à cause de ce séjour. En attendant de bien les laver une dernière au savon de Marseille, je me suis servi des pinceaux pour peinture acryliques, faits de poils synthétique.

Pour les chiffons, j’ai coupé en pièces un de mes jeans usés.
J’ai attaqué quelques peintures. J’ai une dizaine de toiles à finir d’ici le 15 mars, date de ma prochaine exposition. J’ai réussi à trouver quatre galerie où exposer cette années. Il y aura peut-être une cinquième mais rien n’est encore conclu.

J’ai décidé de me rapprocher plus de l’orientalisme, mais sans pour autant tomber dans la banalité ou le plagiant des anciens. Mes sujets garderont leur aspect surréaliste. Ces dernières années, j’ai surtout pratiqué un style international, sans la moindre référence à une culture particulière, ce qui m’a fermé bon nombre de portes. Même les journalistes me reprochait de ne pas faire de la peinture « algérienne ». La Pratiquement toutes des galeries d’art en Algérie appartiennent à l’état. Pour pouvoir y exposer, il existe pas trente six solutions, se montrer patriote et démagogique, peindre des scènes traditionnelles villageoises ou des casbah.
C’est vraiment curieux comme logique ! On voit des casbah et des femmes en tenue traditionnelle partout. . D’un coté, mes compatriotes s’habillent et vivent comme des occidentaux, et d’un autre, ils font semblants de s’attacher à leurs identité. Si quelqu’un ose marcher en tenu traditionnelle à Alger, les gens vont le railler. Finalement, la société nous demande, à nous les artistes, de sauver avec l’illusion, cette culture ancestrale qu’ils méprisent et abandonnent. Quelle schizophrénie ! Je ne vais pas m’attarder sur cette question puisque je vais bientôt lui  consacrer un article.

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